Dans ce roman hilarant, Karine Glorieux fait le portrait d’une génération de femmes qui arrive difficilement à conjuguer amitié, amour, travail et maternité. Avec ironie et émotion, elle jette un regard brillant sur ses semblables, montrant les perturbations majeures qu’engendre l’attente d’un bébé.
Elsa voit en Florent l'amant parfait - gentil, intelligent, sexy, pas trop encombrant - jusqu'au jour où il la supplie de sombrer avec lui dans le mariage. Le MARIAGE ? Mais qu'est-ce qui lui prend? N'étaient-ils pas heureux à simplement profiter ensemble de l'existence, sans engagement ni responsabilité ? Ironie du sort, notre belle trentenaire se remet à peine du choc de cette surprenante demande que tous les couples qui l'entourent commencent à battre de l'aile.
Elsa a fait le grand saut et a fondé une famille avec son homme idéal, Florent. Alors que tout est en place et que le bonheur, bien qu’imparfait, soit au rendez-vous, tout se dérègle soudain. Florent perd son emploi, et celui qui avait jusqu’alors joué le rôle de pilier au sein de la famille se transforme en un drôle de personnage indolent, qui passe plus de temps à regarder la télévision qu’à aider sa fiancée à s’occuper des tâches ménagères. Elsa se voit donc dans l’obligation de prendre les choses en main et décide de retourner sur le marché du travail.
La Californie. Tout le monde en rêve... sauf Elsa. Le jour où Florent lui annonce qu'il a accepté un emploi à San Francisco, son univers bascule. Quoi? Elle, chez les mangeurs de hamburgers? Parmi les surfeurs et les plantureuses blondes en bikini? Sans ses amis et sa famille pour la soutenir? Elsa accepte à contrecoeur de partir. Elle ne se doute pas que le choc culturel sera encore plus fort que prévu, et qu'entre le brouillard de San Francisco, les absences de Florent et les conseils de ses amis du Québec, elle perdra vite le nord.
Lou et Théodore ne se connaissent pas, mais fréquentent la même école secondaire, et le quotidien de chacun semble bien banal. A priori, ils n'ont pas grand-chose en commun. Et pourtant... Ce ronron qui sort du ventre de Lou quand elle est heureuse, ce duvet tout doux qui pousse sur la nuque de Théodore, c'est quand même vraiment bizarre. Serait-ce l'adolescence ? Nah... « J'avais toujours rêvé d'être différente, c'est vrai.
Quand Manu n’est pas à la course pour le boulot ou les enfants, elle enfile ses espadrilles et... court encore. Malgré tout, elle ne va jamais nulle part, elle qui était jadis une grande voyageuse. Est-ce pour ça qu’elle se retrouve soudain face à une dépression qui la force à s’arrêter? La solution serait-elle de faire un grand ménage, de prendre de la téquila, ou pire, des antidépresseurs?